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Ardent defenseur de la « taxe Zucman », le président Fi de la Commission des finances au Parlement semble n’en maîtriser ni le mécanisme ni les conséquences possibles. C’est inquiétant et rigolo à la fois.

En devenant le premier actionnaire de Mistral, le néerlandais ASML scelle une alliance inédite entre le roi mondial de la lithographie et la jeune pousse française de l’IA. Ce rapprochement propulse Mistral au rang de première décacorne hexagonale et esquisse un axe franco-néerlandais inédit. Mais il souligne aussi, en miroir, la différence de méthode avec les États-Unis, où l’État fédéral est entré au capital d’Intel. Deux continents, deux équilibres, une même bataille.

Depuis janvier, un vent d’optimisme souffle sur l’Europe en matière d’intelligence artificielle. L’irruption de DeepSeek et les succès de Mistral AI ont bouleversé les certitudes : contrairement aux idées reçues, entraîner un modèle d’IA génératif ne coûterait pas aussi cher qu’on l’avait longtemps imaginé. Très vite, un récit s’est imposé : l’Europe pourrait désormais développer ses propres modèles d’IA et rivaliser avec OpenAI, Google ou Anthropic.

Pour Sam Altman (ChatGPT), "la France est le centre névralgique de l’IA" et un "leader stratégique" pour l’Europe. Et ce n’est apparemment pas une hallucination.

L’un des champions français de l'intelligence artificielle, Mistral AI, a conclu un partenariat pour l'heure exclusif avec Microsoft pour sa distribution.

L’intérêt international pour Mistral vient du fait que c'est l'un des rares concurrents de ChatGPT-4.